Les conifères sont de petites merveilles

Savez-vous pourquoi dans le chant de Noël bien connu «Mon beau sapin», on dit: «Tu gardes ta parure»?

Eh bien, les conifères existent depuis plus de 200 millions d’année, une époque où il faisait extrêmement chaud sur toute la planète.

Les ancêtres de nos conifères n’ont survécu que parce qu’ils sont ce qu’on appelle des xérophytes, à savoir des plantes adaptées à la sécheresse.

En fait, les aiguilles sont des feuilles roulées sur elles-mêmes. Et comme elles, elles sont responsables de la photosynthèse et donc de la «transformation des nutriments» pour l’arbre.

Pendant ce processus, en plus de l’oxygène libéré, une grande quantité de vapeur d’eau s’échappe des stomates des feuilles (ou aiguilles). La surface des aiguilles étant nettement plus petite que celle des feuilles, la transpiration est réduite.

Sur leur face inférieure, les aiguilles ont, de plus, des «cellules stomatiques» spéciales qui sont enfouies dans une petite grotte et qui ralentissent encore plus l’évaporation de l’eau.

Sans oublier que les aiguilles possèdent un épiderme ferme, avec souvent aussi une couche de cire.

Lorsque l’eau gèle en hiver et qu’elle ne peut pas être absorbée par les racines, cette couche empêche que les arbres se dessèchent et que les aiguilles tombent.

Le sapin est donc une petite merveille même sans décoration!